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L’Afrique Change, Selon Ellen Johnson Sirleaf

La fondation Mo Ibrahim remet à Kigali le prix portant son nom à l’ancienne présidente du Liberia, Prix Nobel de la paix en 2011. Ce prix récompensant la bonne gouvernance comprend une enveloppe d’un million de dollars. Par DW « Nous n’encourageons pas suffisamment le changement » (Ellen Johnson-Sirleaf)


Ellen Johnson Sirleaf s’est félicitée d’avoir reçu ce prix Mo Ibrahim qui fait promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. Ce prix est le fruit du respect du terme de la constitution libérienne qui limite la fonction présidentielle à deux mandats.

Ellen Johnson Sirleaf est aussi récompensée pour avoir transmis de façon pacifique le pouvoir à son successeur Georges Weah. L’ex-présidente du Liberia pense que l’Afrique a fait du progrès en termes de démocratie.

« Je pense que vous vous trompez au sujet de l’Afrique. Regardez autour de vous et vous verrez combien de transitions pacifiques ont eu lieu. Pouvez-vous voir comment la démocratie se propage à un rythme auquel vous ne voulez pas donner une véritable reconnaissance? »

Ellen Johnson Sirleaf a passé le flambeau à son successeur George Weah en janvier 2018 « Il y en a quelques unes qui sont à la traîne, sans aucun doute, mais cela se passe dans tout le continent. Alors oui, quelques dirigeants restent au pouvoir, peut-être parce que leurs peuples les aiment, ou peut-être parce qu’ils ne savent pas ce qui pourrait se passer s’ils quittent le pouvoir. Mais cela fait partie du passé. Ça change. Ce que nous manquons, c’est d’encourager le changement. »

Pourtant ces dernières années, nombreux sont les présidents africains qui ont modifié leur constitution pour se maintenir au pouvoir ou qui violent leur propre constitution. C’est d’ailleurs le cas en République démocratique du Congo, au Rwanda, en Guinée ou même en Côte d’Ivoire.

Un bilan en demi-teinte Pour l’analyste et politologue congolais, Alfred Shango Lokoho, le choix d’Ellen Johnson Sirleaf est mitigé si l’on considère son bilan. « Sur le plan strict du respect de la constitution de la démocratie libérienne, elle mérite le prix. Mais si on ajoutait d’autres critères, notamment sur la question par exemple de la corruption, ça serait problématique. »

À lire aussi: Lauréate du Prix Mo Ibrahim, Ellen Johnson Sirleaf défend son bilan (interview) Selon Alfred Shango Lokoho, le choix du Rwanda pour la remise du prix pourrait être un soutien au président Paul Kagamé pour ses efforts dans le processus de réconciliation, mais surtout un moyen de lui envoyer un message pour l’inciter à respecter la liberté d’expression mais aussi ses opposants.

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Il faut noter que le prix Mo Ibrahim n’a pas été décerné depuis 2014, faute de candidat remplissant les critères requis.

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